La maîtrise du combat au couteau et des règles de base se doit impérativement de débuter par la connaissance des comportements réalistes à adoptés.
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La maîtrise du combat au couteau et des règles de base se doit impérativement de débuter par la connaissance des comportements réalistes à adoptés.
Si ce n’est le Tolpar (1) et le Lajolo Knife System (2), il n’existe pas d’autres écoles de combat au couteau en France.
Aucune autre entité, art martial ou sport de combat ne peut prétendre maîtriser cette connaissance.
Prétendre faire maîtriser le combat au couteau par l’intermédiaire de tutoriel, de croquis ou de vidéo, sur des sites internet généraliste, dont l’objectif est uniquement de générer de l’argent, est tous simplement scandaleux, mensonger et irresponsable.
Les premiers conseils donnés par ces médias de désinformation consistent généralement en :
” Comment choisir un couteau idéal pour le combat ? “
” L’expert X nous explique comment poignarder quelqu’un efficacement et comment éviter un coup de surin. “
” Comment nettoyer votre couteau ? “
” Quelle est la réglementation dans votre pays ? “
Ce genre de conseils n’en est pas du tout, et a la qualité pernicieuse de démystifier et de caricaturer le sujet, de déformer le traitement, et d’amoindrir les dangers de celui-ci, qui fait chaque jour des blessés et des morts dans le monde.
Le principe de base d’un duel au couteau est que le combattant prive par ses actions son adversaire de la possibilité de lui infliger un coup efficace.
Assurer la sécurité personnelle devient le seul objectif pour vaincre l’ennemi. L’élimination de son état d’être en état de combattre et de préserver la vie.
Naturellement, notre état de sécurité est généralement atteint en vainquant l’adversaire et en lui infligeant des dégâts réels, dans lesquels il ne manifestera pas le désir ou ne possédera plus la capacité de continuer le combat.
Ces dégâts sont beaucoup plus que rédhibitoires pénalement. Ils sont incapacitants et peuvent même provoquer la mort, comparativement à un « simple KO ». D’où la responsabilité des conseils donnés.
Bien qu’il ne faille jamais oublier que la présence d’un couteau annule bien souvent déjà la possibilité même d’un duel.
Le combat au couteau et la gestion de la distance
La notion de distance est fondamentale et indispensable pour survivre et maîtriser le combat au couteau. Tout s’articule autour de cette notion.
Comme dans tout sport de combat, me diriez-vous ? Non, car les conséquences n’en seront pas du tout les mêmes dans ce type d’affrontement.
Lors d’un combat au couteau, il n’existe que trois types de distance :
La distance d’escrime : la distance de combat à laquelle la capacité de frappe et la possibilité d’éviter la frappe de l’ennemi sont dans la proportionnalité inverse la plus optimale.
La distance d’attaque : la lame dans la main peut atteindre la main de l’adversaire. Cette distance est déjà dangereuse en soit, car un coup de coup de couteau prend une fraction de seconde.
Dans un objectif unique de légitime défense, réduire la distance même pendant un court laps de temps ne doit jamais venir de sa propre initiative et uniquement s’il est possible de frapper l’ennemi simultanément.
La distance de perte de contrôle : il s’agit de la distance à laquelle les deux adversaires peuvent se frapper avec des coups qui entraîneront toujours des conséquences.
Il s’agit de la distance la plus dangereuse qui soit dans laquelle il est impossible de contrôler les actions de la main armée de l’adversaire et dans laquelle il faut toujours faire son possible pour ne jamais rentrer.
L’art du combat au couteau n’existe pas
Il n’y a strictement rien d’artistique dans un combat au couteau.
Quelles que soient les conditions, il est nécessaire de contrôler strictement la distance qui nous sépare de l’adversaire.
Le contrôle de la distance est la tâche la plus importante, la plus propice à la survie par rapport à la vitesse et à la réaction.
Les paramètres de vitesse et de réaction dans ce contexte portent la fonction qui détermine la distance optimale à laquelle la conduite du combat doit être tenue.
La fuite n’est pas une option.
La maîtrise et la formation sont spécifique
Sur la base du principe décrit ci-dessus, le procédé de conduite de maîtrise d’un combat au couteau ne peut être qu’une pratique spécifique apprise lors d’une formation, dans une école spécialisée et avec des heures d’entraînement.
Décrire des prises, des postures et des mouvements soit disant de base sur des sites internet n’a pas de sens, si ce n’est la recherche du profit.
Étant donné l’individualité physique et psychologique de chaque personne, cette formation peut revêtir des formes les plus diverses.
De la pratique régulière de l’escrime lame courte dans une école Tolpar (1) à la pratique en compétition.
Qu’est ce qu’une victoire dans un combat au couteau ?
Il est nécessaire de considérer le système de propriété des armes à lame courte dans sa complexité comme un système unique.
L’unique objectif d’un tel système est de préserver la vie.
En d’autres termes : peu importe si vous touchez votre adversaire, il est important que vous restiez sain et sauf.
Mais également votre adversaire. C’est seulement à ce moment-là que l’on peut parler de victoire dans un combat au couteau.
Par
Tacline
Une réponse
Super article